Les Ateliers Malégol deviennent distributeurs officiels de la marque Archambaud
C’est officiel !
Les Ateliers Malégol deviennent partenaires d’une marque rare, engagée et résolument hors du temps : Archambaud, spécialiste des cuisinières à bois haut de gamme. À cette occasion, Dominique Charby, fondateur de la Manufacture du Bourbonnais, nous parle de l’aventure Archambaud, de sa passion pour la cuisson au feu de bois et plus largement de son engagement pour un artisanat français durable.
Comment est née la marque Archambaud ?
“Le projet est né d’une évidence. Je distribuais depuis plusieurs années la marque italienne Corradi dont les cuisinières étaient réputées pour leur qualité. Quand l’opportunité s’est présentée de reprendre la fabrication, cela m’a semblé une suite naturelle. J’avais cette envie forte d’avoir la main sur ce que je vendais : concevoir, fabriquer, maîtriser. Quant au nom Archambaud, il s’est imposé de lui-même par l’histoire qu’il représente : Archambaud était le nom des premiers ducs de Bourbon, un clin d’œil et un hommage au territoire où nous avons installé notre manufacture.”
Pourquoi avoir choisi de relancer l’activité en France, dans le Bourbonnais ?
« Le Bourbonnais, c’est chez moi ! C’est aussi une région qui fait écho à l’âme de nos cuisinières : des forêts profondes, une nature préservée, une histoire riche.
Et puis vous savez, dans l’histoire française, il y a de très belles réussites venues d’Italie. Bugatti, par exemple : la marque de voitures de luxe française est née à Milan dans une famille d’artistes italiens. Ou Mellerio, le célèbre joaillier, lui aussi d’origine transalpine. Ce sont des maisons devenues emblématiques du savoir-faire à la française.
Archambaud s’inscrit un peu dans cette lignée : une inspiration italienne, mais une véritable renaissance ici, en France, avec un ancrage très fort dans le Bourbonnais. »
Qu’est-ce qui vous anime dans ce projet ?
« C’est une passion, tout simplement. Nos cuisinières à bois sont fabriquées avec engagement. Elles sont conçues pour occuper le cœur de la maison : là où l’on cuisine, où l’on partage, où l’on se réchauffe. Mon moteur, c’est de proposer des objets à la fois durables, beaux et porteurs de sens. »
Qu’est-ce qui fait, selon vous, l’âme d’une cuisinière Archambaud ?
“C’est un produit à la fois technique et affectif. Une cuisinière Archambaud, c’est l’alliance du feu et des matières nobles. Chaque pièce est assemblée à la main avec patience par des artisans très investis. On est sur de l’artisanat d’équipe : cinq personnes à l’assemblage, mais de nombreux métiers interviennent sur leur fabrication. »
« La cuisson au feu de bois aujourd’hui c’est un art de vivre, avant tout. Cuisiner au bois, c’est revenir à des gestes simples, respecter les aliments, prendre le temps. C’est ancestral et pourtant très moderne, car le bois est une énergie renouvelable lorsqu’elle est bien utilisée.”
À qui s’adressent vos cuisinières ?
« À des passionnés. Des gens qui aiment recevoir, cuisiner, ressentir. Mais aussi à ceux qui cherchent un objet chargé d’âme qui sort de l’ordinaire. Nos pianos de cuisson à bois donnent une vraie personnalité à une cuisine.
Et comme ils sont entièrement personnalisables, ils s’adressent à ceux qui aiment l’unique, l’intemporel. Le laiton, la fonte, les finitions… tout peut être adapté au goût du client. »
Qu’est-ce qui vous différencie d’autres marques prestigieuses comme La Cornue ou Lacanche ?
« Ce qui nous différencie, c’est la cuisson au feu de bois. C’est ça, notre ADN. Bien sûr, nous partageons avec ces maisons l’exigence artisanale, mais notre cœur de métier, c’est le feu. »
Vous insistez sur la durabilité et la réparabilité : comment cela se traduit-il ?
« Nous n’utilisons que des matériaux robustes comme le laiton massif et la fonte. Et surtout, tous nos pianos sont réparables.
Ce sont des pianos d’une vie, voire de plusieurs générations. Ils sont conçus pour durer. C’est un vrai choix de fabrication et un engagement éthique.
Comment conciliez-vous tradition artisanale et innovation technique ?
« Nous innovons, mais sans dénaturer l’objet. C’est un équilibre subtil. Par exemple, nous optimisons la combustion pour augmenter les performances des foyers à bois. Nous développons des technologies de cuisson modernes comme de nouvelles plaques à induction. Mais l’apparence, le geste, la sensation… tout reste fidèle à l’esprit Archambaud. »
Pourquoi tenir à une production française limitée ?
« Parce que la qualité demande du temps. Produire en petite série, en France, c’est garder la main sur chaque étape. Cela permet d’offrir un produit vraiment maîtrisé, cohérent et aligné avec les attentes de nos clients. »
Qu’est-ce qui vous a donné envie de collaborer avec les Ateliers Malégol ?
« Nous partageons la même exigence et le même amour du travail bien fait. Aux Ateliers Malégol, chaque cuisine est conçue comme un lieu de vie, avec des matériaux choisis, un soin du détail remarquable. Leur approche personnalisée, centrée sur le client complète parfaitement la nôtre. »
» Depuis des années, nous cherchions une marque de cuisinières à bois qui soit à la hauteur des autres grandes marques que nous distribuons depuis 25 ans. Nous avions besoin du même niveau de service client, de la même exigence sur les matériaux, d’une finition soignée et d’une vraie durabilité. Depuis notre engagement dans la décarbonation, après avoir réalisé notre bilan carbone fin 2024, il nous paraissait essentiel de pouvoir proposer une solution bois/induction : c’est pour nous le mix idéal pour faire baisser l’empreinte carbone sans renoncer à la qualité ni au plaisir.
Avec Archambaud, nous avons enfin trouvé une marque qui partage nos valeurs, notre sens du détail et notre exigence d’excellence.
Cathy Lassalle
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à choisir une cuisinière à bois ?
« D’essayer. La cuisson au bois est une expérience à part. Elle transforme la cuisine, la rend plus vivante, plus chaleureuse. Et la cuisinière elle-même apporte une âme à la maison.
Si je devais décrire Archambaud en 3 mots pour convaincre les amoureux de la cuisson au feu de bois de se tourner vers les cuisinières Archambaud je dirais :
Authenticité – Savoir- Passion »
Tourte aux pommes de terre façon Bourbonnais
Pour 6 à 8 personnes
- 2 pâtes (brisée ou feuilletée)
- 1 kg de pommes de terre à chair ferme
- 40 cl de crème fraîche (de préférence fermière)
- 1 jaune d’œuf pour la dorure
- Sel, poivre, quelques herbes (persil ou ciboulette)
La recette préférée de Dominique Charby pour cuire au feu de bois
« C’est une spécialité de notre région : la tourte aux pommes de terre. Elle cuit lentement dans une pâte brisée ou feuilletée. Le feu de bois permet une cuisson douce qui respecte l’aliment. En ajoutant la crème en fin de cuisson, la pomme de terre s’en imprègne subtilement… un vrai délice ! »
La cuisson dans un piano Archambaud au feu de bois offre une température stable autour de 200 °C, idéale pour une cuisson lente et homogène. Le généreux rayonnement thermique du four permet aux pommes de terre de cuire doucement, sans se dessécher, tout en développant une croûte dorée et croustillante. »
Préparation
-
Préchauffez le four à bois du piano à environ 200 °C (thermostat 7), en position chaleur statique, en bas du four.
-
Étalez la première pâte dans une tourtière, puis disposez les pommes de terre en rondelles fines. Salez, poivrez, ajoutez persil et/ou échalote selon votre goût.
-
Recouvrez avec la seconde pâte, scellez les bords, percez une cheminée de 5 cm au centre, et dorez à l’œuf.
-
Enfournez bas, à 200 °C, pendant 1 h à 1h15.
-
À la sortie, ôtez le chapeau et versez doucement la crème dans la cheminée : elle s’infiltre dans la tourte pendant que la pâte refroidit
-
Laissez reposer quelques minutes, puis servez tiède, idéalement avec une salade verte.