Au cœur de “La Pagaille”, l’AGA devient le cœur de la maison
Dans la station discrète de Plounéour Brignogan-plages (Finistère Nord), au cœur d’une rue principale pleine de charme, la boutique La Pagaille se distingue. Ici, Christine et Luc tiennent avec passion une brocante-déco d’objets chinés, de meubles anciens relookés et de vaisselle d’antan. Qui pourrait se douter qu’à l’étage, là où vit le couple, juste au-dessus de ces trésors, trône la plus grande des cuisinières AGA ?
Rencontre avec deux puristes de la marque, littéralement « gaga » de leur AGA !
Christine et Luc vivent depuis peu au-dessus de leur brocante. Ils ont délaissé la maison « du bout du jardin », l’ont transformée en gîte, et investi les étages de leur grande maison de bourg.
Quand on y entre, on prend une claque : l’esprit brocante y règne en maître et on est saisi par l’atmosphère chaleureuse du lieu.
Mais il n’y a pas que cela !
Au coeur de la pièce de vie, la « mémère », comme l’appelle Luc avec affection, trône sur le vieux plancher peint en noir. L’immense AGA, noire elle aussi, en impose par sa présence avec ses cinq fours et ses plaques. Elle semble parfaitement à son aise dans cet intérieur aménagé autour d’elle. Pour elle.
Un an déjà que le mastodonte de fonte a remplacé l’ancienne AGA au charbon, achetée d’occasion au début des années 2000. « C’était une AGA de la première heure, comme on n’en fait plus, fabriquée avant guerre dans les usines de Rosières dans le Cher » se souvient Luc.
Parole de puriste
Luc est brocanteur de métier. Il collectionne, restaure, chine. Mais il est aussi un vrai puriste de la cuisinière AGA.
« Je suis un amoureux de la cocotte en fonte, de la gamelle inox, des poêles De Buyer… Ce sont les objets d’une vie. C’est l’idée même d’AGA : de la fonte, de l’inertie, de la lenteur. Aujourd’hui, c’est le cœur de notre maison. Quand une AGA est éteinte, elle est froide. Quand on la met en route, elle est chaude et vivante. Chez nous, l’AGA reste allumée 12 mois par an, même en été.”
De la cuisinière à charbon à l’AGA 100 % électrique
En s’installant au-dessus de leur boutique, Christine et Luc en profitent pour tourner une page : adieu le charbon, place à une AGA électrique « tellement plus simple à vivre. »
Depuis, eux qui raffolent des plats mijotés, des pot-au-feu et des confitures maison, découvrent chaque jour le potentiel et les subtilités de leur nouveau piano de cuisson : une AGA série 7 avec 5 fours.
Le brocanteur reconnaît qu’une AGA peut parfois être déroutante pour les néophytes du fait même de sa simplicité. “Les cuisinières AGA sont conçues selon la philosophie historique de la marque : chaque four a une température fixe et une fonction précise, optimisée par la fonte et la chaleur rayonnante : rôtir, pâtisser, mijoter ou maintenir au chaud.”
De plus, comme le confie sa femme : « Avec AGA, il faut juste anticiper un peu. Nous sommes très pris par notre activité professionnelle. Nous cuisinons le matin. Nous confions nos plats au four. À 13 heures, c’est prêt pour le déjeuner sans qu’on ait besoin de surveiller ou même de mélanger. »
« Pour nous, AGA rime avec famille,
bons gueuletons entre amis et chaleur humaine. »
Leur dernière recette mémorable avec Aga :
un gigot de 7 heures bien fondant
« L’autre jour, un ami me dit : “J’ai acheté un gigot d’agneau, je vais faire un gigot de sept heures.” Christine, ma femme, lui rétorque : “Dans ton four électrique ? », ce à quoi il a répondu avec humour : “Et si on essayait dans ton AGA ? »
Comme la nôtre est chaude et prête à cuisiner en permanence, mon ami a amené son gigot piqué d’ail et assaisonné. Je l’ai mis en bas dans le four à mijoter. Enfourné à 7h30 du matin. Dégusté servi à la cuiller le midi même. »
Cela ne fait aucun doute : la maison de Luc et Christine est un lieu de partage. La cuisine avec AGA devient un prétexte à inviter, à recevoir, à se retrouver.
« Pour nous, AGA rime avec famille, bons gueuletons entre amis et chaleur humaine. Elle est là, elle ronronne. Elle diffuse sa chaleur réconfortante dans toute la maison, au point que nous prévoyons même d’enlever les radiateurs en fonte de la cuisine. »
Mieux encore, le couple appréhende son piano de cuisson comme un véritable patrimoine familial. « Quand on ne sera plus de ce monde, notre AGA, elle, sera toujours là. Elle fait partie de la famille. Les enfants se l’approprieront s’ils le souhaitent… surtout que ma fille commence une formation de cuisinière à Paris. »
On l’a fait !
Monter l’AGA de 650 kg au premier étage par une fenêtre !
Le monstre de fonte 650 kilos a été hissé avec l’aide d’une bande de copains réunis pour l’occasion. Heureusement parmi eux : un expert en manipulation de grues de bateaux ! Challenge relevé avec succès. Aux Ateliers Malégol, l’installation de votre piano de cuisson est réalisée dans les règles de l’art.
Si vous aimez les beaux objets, faites un tour à La Pagaille à Plounéour Brignogan-plages. Vous en profiterez pour demander à Christine et Luc si leur nouvelle AGA a réussi l’épreuve du far breton : moelleux, bien doré, et surtout partagé !