Dans les secrets de fabrication des pianos de cuisson Lacanche

jeudi 5 décembre | L'actualité Malégol, A la Une, Pianos de cuisson

 

Le petit village de Lacanche en Bourgogne abrite l’usine de production des célèbres pianos de cuisson du même nom. C’est au cœur de cette campagne française authentique et préservée que sont fabriqués le Sully, le Citeaux, le Cluny ou le Beaune, des pianos de cuisine haut-de-gamme qui permet aux cuisiniers amateurs de devenir virtuoses.

En novembre dernier, nous avons eu la chance de pénétrer dans l’antre de la marque et de vivre au rythme de l’usine pendant deux jours incroyables. On vous raconte ?

 Lundi 4 novembre, 10h00.

Nous débarquons à Lacanche, un village de moins de 500 habitants au Nord de Beaune. Depuis plusieurs semaines, nous attendons avec impatience ce périple bourguignon au cœur des secrets de fabrication des cuisinières Lacanche.

Vincent, notre nouvel architecte d’intérieur est du voyage. Il est probablement le plus impatient d’entre nous.

 

Lacanche respire le sérieux, l’authenticité et l’innovation

Dès le hall d’entrée, l’équipe de chez Lacanche nous offre un accueil comme on réserverait à un membre de sa famille, on se connait depuis si longtemps !. Vincent met enfin un visage sur les voix qui nous répondent régulièrement au téléphone.

Pour cette première journée, nos guides sont Bernard Mulletier, Directeur Commercial et Francis Riottot, commercial pour la région Ouest. La visite commence sur les chapeaux de roue. Francis se montre comme d’habitude incollable pour tout ce qui concerne la cuisine et la technique. On ressent son attachement à l’entreprise, sa fierté de travailler pour cette marque française qui respire le sérieux, l’authenticité et l’innovation. La visite de l’usine va nous le prouver.

L’histoire de Lacanche est complètement imprégnée de l’activité métallurgique de la région qui exploitait les ressources locales fer, bois et eau depuis le Moyen-Âge.

Chaque piano de cuisson est fabriqué à la demande

L’entreprise familiale qui date des années 80, a relancé l’activité de l’ancienne fonderie avec audace. Elle compte aujourd’hui 130 salariés. Son Président Jean-Jacques Augagneur nous retrace l’historique et nous fait part avec enthousiasme de ses ambitions pour la marque.

Si Lacanche est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, ce n’est pas un hasard.

Ici, les machines sont gigantesques qu’elles soient high-tech ou qu’elles datent de l’entre-deux guerre. Le pliage de certaines pièces ou le ponçage de certaines soudures est encore parfois manuel. Dans l’industrie, la main de l’homme reste parfois irremplaçable.

Chaque piano est fabriqué à la demande en raison de la multitude de combinaisons possibles des options proposées aux cuisiniers amateurs.

 Les chiffres sont impressionnants :

  •  Plus de 10 000 pianos de cuisson sortent de l’usine chaque année
  • 1,3 million de pièces découpées l’an dernier
  • 1 500 tonnes d’acier inox par an

Les matériaux sont magnifiques : inox massif, laiton, émail.

On devine sa noblesse par l’épaisseur de la tôle. Même les chutes de découpe sont belles à voir dans les bacs prêts à partir au recyclage.

 

L’entreprise Lacanche a misé dès le départ sur un positionnement alliant performance et robustesse. Les pianos à l’origine conçus pour les professionnels de la cuisine et de la gastronomie ont depuis 1992 pu être déclinés en se parant de finition émaillée pour conquérir les particuliers. Aujourd’hui, Lacanche et ses fourneaux de cuisson portent haut les couleurs de la France et exportent l’art de vivre à la française aux États-Unis, au Danemark ou en Italie. Les cuisinières sont toutes testées en sortie de montage selon les exigences techniques propres à chaque pays.

Pas une année, sans innovation majeure.

Cette année, c’est le moufle du four Lacanche qui a été amélioré pour être estampillé « Classe énergétique A+ » sans perdre en efficacité ni en puissance.

Impressionnant aussi le bureau d’étude et le laboratoire. Les ingénieurs affairés devant leur écran d’ordinateur conçoivent de nouvelles pièces et configurent des pianos de cuisson sur-mesure. Le bureau d’étude Lacanche est le seul à être homologué COFRAC (Comité Français d’accréditation). En deux mots : les ingénieurs de chez Lacanche peuvent même accréditer des appareils de leurs confrères.

 

En immersion dans la grande cuisine Lacanche

Mardi 5 novembre, 9h00.

Avant de passer en revue tous les modèles de fourneaux Lacanche exposés dans le show-room, nous enfilons des tabliers pour préparer nous-mêmes le déjeuner. Emmanuelle Coureault, cheffe cuisinière bien-être et militante en faveur d’une cuisine savoureuse et bienfaisante, nous guide.

Tous les appareils de la marque, y compris la célèbre rôtissoire Salamandre, sont à notre disposition dans la grande cuisine. Vincent a les yeux écarquillés. Nous sommes impressionnés par la modularité des appareils comme la plancha qui, en plus de s’utiliser comme teppan yaki, peut servir de plaque de maintien au chaud ou de mijotage, pour clarifier du beurre ou faire fondre du chocolat (sa température démarre à 30°), l’armoire chaude, ou encore le support de wok qui s’ajuste sur la plaque coupe-feu.

On découvre, on teste les recettes inspirées par Emmanuelle

 Astuce de pro : nous apprenons au passage que pour réussir un bon bœuf bourguignon, mieux vaut utiliser un Languedoc (moins tannique) plutôt qu’un vin de Bourgogne.

 

Nos clients sont de vrais cuisiniers

Vincent se familiarise avec le vocabulaire. Nos clients sont de vrais cuisiniers, chaque mot est important. Grâce cette séance de cuisine, il expérimente la marque Lacanche et ses produits pour répondre aux attentes de nos clients avec précision et pertinence.

Après deux jours en immersion dans l’univers Lacanche, c’est l’heure de rentrer en Bretagne. Un petit détour s’impose à deux pas, sur le lieu de tournage de la scène finale de « La Grande Vadrouille ».

Avec Lacanche, tout commence et tout finit avec le sourire !

Découvrir la marque Lacanche
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Envie de découvrir les pianos de cuisson Lacanche dans notre galerie de Rennes ou de Lannion ?

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